Le Crédit immobilier de France (CIF), que l’agence Moody’s a menacé mi-février d’une baisse de sa notation financière, n’a pas pu faire certifier ses comptes et s’est vu contraint de mandater la banque HSBC pour trouver un repreneur, rapporte la presse vendredi.
Menacé, le Crédit immobilier de France doit trouver un repreneur
Mi-février, Moody’s avait annoncé qu’elle envisageait d’abaisser à court terme les notes de 114 banques européennes, dont le CIF, menacé de voir sa notation financière baisser de quatre crans en raison d’une "profitabilité relativement faible" et de "besoins de refinancement significatifs", indique Les Echos.
Cette annonce a particulièrement pénalisé cet établissement spécialisé dans les prêts immobiliers et proche du mouvement HLM, car il ne collecte pas de dépôts et ne se finance que sur les marchés.
Les commissaires aux comptes ont donc considéré qu’ils ne pouvaient attester de la "continuité d’exploitation" du CIF, rapporte Le Figaro, sans citer ses sources, ce qui a conduit l’Autorité des marchés financiers (AMF) à demander la suspension des [a[obligations]a] émises par le CIF mercredi.
Le réseau est donc contraint de s’adosser à une banque classique, une solution appuyée par l’Autorité de contrôle prudentiel et le gouvernement, et c’est [a[HSBC]a] qui a été mandatée pour trouver un repreneur, selon Les Echos.
Pressentie à la reprise car déjà propriétaire du Crédit foncier, BPCE a démenti tout intérêt, indiquent les journaux.
Des banques étrangères mais également la Banque postale sont sur les rangs, croit savoir Le Figaro : "Il y a des discussions avec elle comme avec d’autres. Tous les schémas sont envisagés", indique un proche du dossier au quotidien.
Le CIF est à la tête d’une cinquantaine d’établissements, dispose de 2,4 milliards de fonds propres et gère 33 milliards d’euros de crédits.
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Comme annoncé depuis quelques semaines déjà, certaines SCI sont en difficulté. Selon les assureurs, les arbitrages en sortie ne sont ou ne seront plus possibles temporairement.
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