Le mois de septembre a été marqué par une nouvelle baisse des volumes des crédits accordés aux particuliers et aux entreprises. D’un point de vie global, la Banque de France écarte le syndrome du Crédit Crunch.
Le crédit décélère, mais reste nettement supérieur à la croissance
Le rythme de progression du crédit aux ménages et entreprises (hors secteur financier) a ralenti en septembre, selon des chiffres publiés jeudi par la Banque de France, mais à 2,0% sur un an (contre 2,6% en août), il reste nettement supérieur à celui de la croissance française.
La croissance française a, en effet, été nulle aux premier et deuxième trimestres 2012, ainsi qu’au quatrième trimestre 2011. Elle n’avait été que de 0,3% pour les trois mois précédents.
Fin septembre, le total des crédits en cours se montait à 1.934 milliards d’euros.
Dans le détail, le ralentissement a été plus marqué pour les entreprises que pour les particuliers, le rythme de progression pour les premiers passant de 1,6% à 0,6% sur un an.
Au sein de la catégorie entreprises, les crédits de trésorerie ont plus particulièrement décéléré (-5,3% contre -3,5% en août).
Pas de signe de Credit Crunch
"Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas décelé du tout de prémice d’un +credit crunch+ (contraction de l’offre de crédit, ndlr)", avait déclaré mercredi le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, lors de son audition devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale.
"Je ne dis pas qu’il n’y a pas de problème individuel, mais au niveau macroéconomique, nous n’avons pas de restriction du crédit", a affirmé le gouverneur, pour qui "c’est vraiment la demande qui fait l’essentiel de la réduction du crédit".
M. Noyer a également soulignéque les dépôts de dossier auprès de la Médiation du crédit n’avait "pas augmenté depuis un an".
Pour les ménages, le ralentissement est plus faible, la croissance des crédits passant de 3,2% en août à 3,0% en septembre.
Les prêts à l’habitat ne progressent plus que de 3,5% sur un an, contre 3,7% un mois plus tôt.
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